Dans le
cadre du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, les élèves
de Talentiel sont allés voir une exposition sur la guerre vue à travers les couvre-chefs
des hommes.
Le responsable
de l’exposition nous a présenté la « vie » de chaque chapeau, képi,
béret. Ce monsieur est un collectionneur de couvre-chef du monde entier. Il collectionne
ceux qui ont une histoire. Il fait cela depuis 30 ans !
Voici l’histoire
de quelques chapeaux qu’il nous a présenté.
Le képi des
français et des allemands en 1914
Les français
avaient juste un simple képi en tissu pour partir à la guerre. Il ne protégeait
rien !
Les allemands
avaient un casque un peu mieux, en cuir, mais ces casques portaient une pointe
et étaient facilement visibles par les français.
Nous avons
ensuite vu le képi d’un médecin. Les médecins ont fait plein de progrès médicaux
pendant la guerre, surtout au niveau de la chirurgie faciale. Avant les blessés
étaient abattus sur le champ de bataille.
Nous avons
également pu observer des serre-têtes de gueules cassées. Ces personnes étaient
des blessés de guerre défigurés par des obus ou des tirs. Ils étaient affreux à
voir et rejetés par la population. Du coup ce « bonnet » était fait
pour les protéger des regards.
La boîte à
poux ou casque à mèche ou bonnet de nuit.
Les soldats
mettaient ce bonnet pour deux raisons :
-
Pour ne pas avoir froid la nuit
-
Pour éviter que les poux allient partout. Quand
il était rempli de poux, ils retournaient le bonnet ! Les poux s’appelaient
les totos
La boîte à
poux des allemands s’appelait la boîte à gratte.
Nous avons
ensuite vu le casque d’un tirailleur sénégalais. Il y a eu des tirailleurs
sénégalais mais aussi de plein d’autres pays. On se souvient de ceux là grâce à
la publicité de Banania.
D'ailleurs
il nous a parlé de la vache qui rit. C’était dessiné sur les camions de livraison
de viande pendant la guerre.
Nous avons
vu le képi spécial donné aux jeunes soldats qui avaient fait deux ans de
service militaire plus quatre ans de guerre, soit 6 ans en tout. C’était les
jeunes appelés de 1912.
Pour remercier
et honorer ceux qui sont restés en vie, les communes leur fabriquaient des
képis spéciaux qu’ils utilisaient lors de défilés.
Le bonnet d’âne
Il était donné
par les enseignants aux enfants punis. Les élèves pouvaient le porter quelques
heures ou jusqu’à deux jours. Ils allaient dehors avec leur bonnet d’âne. Tout
le monde pouvait savoir qu’ils étaient de mauvais élèves.
Tout le
monde a cru que ce bonnet d’âne était donné car les enfants étaient bêtes comme
des ânes.
Or à la
base, l’âne était connu pour son intelligence et sa patience. Le bonnet d’âne
devait donc leur transmettre l’intelligence et la patience.
C’était l’enseignant
qui fabriquait le bonnet.
Il y avait
encore de nombreux autres couvre-chefs.
C’était
passionnant, nous vous recommandons d’aller voir cette exposition avant samedi 10/11.
La classe des CM
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