Mardi 14 novembre 2017, Jérôme, responsable pédagogique de
l’école de Musique de Vauréal et professeur de batterie, est venu pour nous
présenter des instruments de musique africains. Il en a plus d’une quarantaine
chez lui. Il est allé les chercher en Afrique. Il les a lui-même fabriqués avec
un griot et les a rapportés en France.
Il nous a montré
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Un djembé mais la peau a craqué à cause
du changement de température.
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Le balafon : il est composé de lame
de bois de Guinée et en dessous, il y a des calebasses : les petites pour
les sons aigus et les plus grandes pour les sons graves. C’est l’ancêtre du
xylophone. Les calebasses sont percées et les trous sont bouchés par du
plastique, avant c’était les toiles d’araignée qui vibraient.
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La kora : est une sorte de harpe
faite de 21 cordes (11 d’un côté et 10 de l’autre). Les cordes sont fait en fil
de pêche, de cordes de raquette de tennis et de cordes de harpe. C’est un
instrument qui aide à s’endormir. En Afrique quand quelqu’un va mal, on n’appelle
pas le médecin mais le joueur de chora.
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Le krin : c’est un instrument créé à
partir d’un tronc d’arbre creusé. Des lames ont été laissées et avec des
baguettes on tape dessus et on peut faire 5 notes différentes. On maintient le
krin avec les pieds.
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La calebasse : est un fruit non
comestible. Cela ressemble à un énorme pamplemousse creusé. Pour en jouer, on
pose la calebasse sur un coussin pour qu’elle ne se casse pas. On en joue en
tapant du point ou en lui donnant des claques avec la main. Il faut faire
attention, on peut se blesser ou se briser un os de la main. Il y a plusieurs sortes
de calebasse : des petites et des grandes. C’est le tambour du pauvre.
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Le tambour d’eau : on remplit une
calebasse d’eau. On pose une plus petite calebasse à l’envers sur l’eau. Avec
une baguette spéciale on tape dessus. Cela donne un autre son que sur la
calebasse directement.
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Le tamani ou tambour d’aisselle : C’est
un petit tambour en forme de sablier qui se porte comme un sac à main de femme,
sous les aisselles. Il est recouvert de cordes qui vont tendre ou détendre
selon qu’on le serre ou desserre sous l’aisselle une peu de python. On joue
dessus avec une espèce de petite baguette en forme d’instrument de dentiste. Il
servait de téléphone entre deux villages africains distants de 4-5 km.
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La guitare du griot : ceux qui en
jouent doivent avoir appris d’abord à jouer de tous les instruments car c’est
très difficile. Seuls les griots peuvent en jouer pour les rois.
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La flûte peule : c’est une flûte à
la base utilisée par les bergers pour regrouper leurs moutons. Elle était aussi
utilisée comme ancêtre du téléphone quand on voulait prévenir un village
voisin. C’est créé avec une tige de roseau de Guinée. Il y a 3 trous mais on
peut faire jusqu’à 21 notes de musique
Lorsque Jérôme a terminé de nous présenter les instruments,
il nous a laissé essayer un instrument chacun. Par groupe de 7, nous avons fait
un orchestre. C’était beau et amusant.
Un immense merci à Jérôme !
Ethan, Gabriel, Aïdan, Corentin et Nolan
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